C’est une œuvre de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice après son audition dans une affaire liée à des irrégularités présumées dans l’attribution d’un marché public pour la construction d’un centre de surveillance par bracelets électroniques.
Un promoteur immobilier, en charge de la réalisation du projet, accuse l’ancien ministre de lui avoir exigé 250 millions de francs pour l’attribution du contrat, dont 50 millions auraient été effectivement versés.
Un montant bien reconnu par l’ancien ministre il y a quelques mois mais tout en précisant les lui avoir rendus « diplomatiquement ». Il a même précisé qu’il était question d’un présent en paiement pour la réalisation du centre de surveillance électronique.
Cette comparution fait suite à celle de Ndèye Saly Diop, ancienne ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, intervenue la veille. Elle a été placée sous contrôle judiciaire après s’être acquittée d’une caution de 57 millions de francs.