Le convoi, en provenance de Port-Soudan, transportait de l’aide alimentaire et médicale à destination d’El Fasher, située à une cinquantaine de kilomètres, dans la province du Darfour.
Selon les premiers bilans, au moins cinq membres du convoi ont été tués, plusieurs autres blessés, et plusieurs camions ont été détruits, emportant avec eux leur cargaison humanitaire.
Les circonstances de l’attaque restent floues. Les deux camps en conflit dans la région – l’armée régulière soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) – s’accusent mutuellement. Les FSR affirment que l’armée a délibérément visé le convoi. De son côté, l’armée attribue l’attaque à des drones pilotés par les FSR.
L’Unicef a réagi par la voix de sa porte-parole Eva Hinds, soulignant que les camions étaient « clairement identifiables comme appartenant à une mission humanitaire ». « Toute attaque contre un convoi humanitaire est inacceptable », a-t-elle déclaré.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à l’ouverture d’une enquête « urgente » pour établir les responsabilités. À ce stade, a-t-il précisé, aucun auteur de l’attaque n’a pu être formellement identifié.