Il se donne pour mission première, de « panser les plaies » entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, marquant son souhait d’une reprise du dialogue intercoréen. « Il est temps de guérir les blessures de la division et d’ouvrir un chemin vers la coexistence pacifique », a-t-il affirmé devant les parlementaires, les diplomates et les invités étrangers présents.
Dans son discours d’investiture, le nouveau président a également évoqué la nécessité de renforcer les liens entre les deux Corées à travers des efforts humanitaires et des initiatives de coopération. Il n’a pas annoncé de mesures précises mais a souligné l’importance de rétablir les canaux de communication et de « créer les conditions d’un futur commun ».
Lee Jae-myung, membre du Parti démocrate, a été élu à l’issue d’un scrutin marqué par une forte participation. Ancien gouverneur de la province de Gyeonggi, il s’est imposé comme une figure politique nationale au cours des dernières années.
Son mandat de cinq ans débute dans un contexte régional tendu, avec la multiplication récente d’essais de missiles en Corée du Nord et un climat diplomatique sensible en Asie de l’Est. À l’intérieur du pays, il devra aussi répondre à des préoccupations sociales et économiques persistantes, notamment liées à l’emploi, au logement et au vieillissement de la population.
La cérémonie d’investiture s’est déroulée sous haute sécurité, en présence de représentants de plusieurs pays étrangers. Aucun officiel nord-coréen n’était présent.