Le leader de l’opposition est accusé d’avoir incité au massacre de 42 personnes survenu la semaine dernière dans la localité de Mandakao, dans le sud du pays.
A la défense, le collectif d’avocats représentant le président du parti Les Transformateurs dénonce une pression directe exercée depuis les plus hautes sphères de l’État. Le dossier d’accusation, affirment-ils, repose exclusivement sur un enregistrement audio datant de 2023. Dans ce message, Succès Masra appelait à l’autodéfense des populations du Sud, alors confrontées à des violences meurtrières.
Mais les autorités judiciaires tout comme le gouvernement, estiment que cet appel aurait été à l’origine des violences récentes à Mandakao. Ce que rejette catégoriquement le collectif des avocats.
Malgré ces arguments, le juge d’instruction a ordonné que le président du parti Les Transformateurs soit placé en détention préventive
Il dispose désormais d’un délai d’un an pour mener l’instruction. Durant cette période, les avocats entendent déposer des requêtes pour obtenir la libération provisoire de leur client.
Le parti Les Transformateurs dénonce une « détention illégale » et appelle à la libération immédiate de son président.