« Nous devons rétablir l’ordre », a déclaré Trump lors d’une conférence de presse ce matin. « Ces manifestations mettent en danger la sécurité publique et entravent l’application de la loi. »
Le mouvement de protestation, qui a pris de l’ampleur après une série d’expulsions musclées dans le sud du pays, rassemble militants des droits humains, responsables religieux, et simples citoyens dénonçant des atteintes aux droits fondamentaux.
Un tournant militaire controversé
C’est la première fois depuis des décennies qu’une administration américaine fait appel aux Marines pour contrôler des manifestations civiles sur le sol national. Plusieurs experts constitutionnels s’inquiètent d’une dérive autoritaire. « L’utilisation de l’armée contre des citoyens est extrêmement préoccupante », estime le professeur Laura Jenkins, spécialiste en droit à l’Université de Columbia.
Sur le terrain, des affrontements ont éclaté à Los Angeles et Chicago, où les Marines ont été vus patrouillant aux côtés des forces locales. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants pacifiques dispersés à coups de gaz lacrymogène et d’arrestations massives.
Réactions nationales et internationales
La décision de Trump a immédiatement suscité de vives réactions. L’ONU a exprimé sa « profonde préoccupation » face à la situation. Le président mexicain a demandé des explications, tandis que des sénateurs démocrates ont réclamé une enquête parlementaire sur la militarisation de la gestion de la crise migratoire.
De nombreuses célébrités et leaders d’opinion ont également pris la parole. « Nous ne pouvons pas laisser notre pays devenir un État militaire », a tweeté l’actrice Viola Davis.
Et maintenant ?
Alors que la pression monte sur la Maison-Blanche, plusieurs gouverneurs démocrates ont annoncé qu’ils refuseraient l’entrée des troupes fédérales sur leur territoire. De nouvelles manifestations sont prévues ce week-end à New York, San Francisco et Houston.
L’Amérique semble plus divisée que jamais sur la question migratoire — et la manière dont elle est gérée pourrait bien devenir le point central de la prochaine élection présidentielle.